La fumée noire qui s’élevait ce matin du Vatican
La fumée noire qui s’élevait ce matin du Vatican provenait peut-être du garage où est garée la papamobile, où un technicien tente de détecter un problème de raté avant que le véhicule puisse être utilisé pour un déplacement imminent et important. Le technicien doit être sous pression pour régler ce problème !
Si ce scénario n’est probablement pas très fréquent dans le garage papal, il est courant dans les garages automobiles partout dans le monde.
Les ratés peuvent s’accompagner de fumée, mais il s’agit là d’un symptôme du problème, dont la cause exacte est souvent difficile à déterminer.
Pour diagnostiquer avec précision et efficacité tout problème sur un véhicule, il faut une bonne connaissance du fonctionnement des composants, la capacité d’envisager toutes les éventualités, les outils adéquats, une discussion avec le client, ainsi qu’un accord sur la nature de la réclamation. Malheureusement, dans de nombreux cas, il n’y a pas de discussion, pas d’accord sur le problème, ni sur la procédure à suivre, ni de limites définies en matière de coût.
Qu’il y ait de la fumée ou non, les nouvelles technologies posent d’énormes défis aux techniciens, en particulier lorsque leur formation n’a pas encore abordé les nouveaux types de composants, circuits ou systèmes des véhicules, ni les nouvelles procédures à suivre pour trouver l’origine d’un problème ou effectuer des réparations. On ne peut pas attendre des techniciens qu’ils travaillent efficacement sans les outils nécessaires pour effectuer les tests essentiels qui leur permettent de trouver l’origine de la panne sans se tromper dans leur diagnostic.
Un diagnostic erroné comporte le risque de causer des dommages supplémentaires, qui nécessitent souvent des réparations extrêmement coûteuses. De telles réparations ne devraient jamais être nécessaires. Il arrive souvent que le véhicule d’un client soit en pire état après avoir été réparé, ce qui est en soi un problème qui doit être résolu.
Lorsqu’un client confie son véhicule à un réparateur pour un entretien de routine ou une panne mineure, il ne s’attend pas à devoir payer pour la réparation d’un problème qui n’existait pas, à ce que sa voiture reste au garage pendant plusieurs jours, semaines ou mois, ni à subir l’insulte ultime d’une facture de réparation exorbitante. Il s’agit d’un sujet délicat, mais aussi d’un problème réel dans le secteur de la réparation automobile, tant chez les concessionnaires que dans le secteur indépendant.
Il est clair que chaque atelier de réparation a le devoir de veiller à ce que ses techniciens aient régulièrement accès à une formation continue, qu’ils soient informés de toute nouvelle procédure de test et de réparation et qu’ils disposent de l’équipement nécessaire pour mettre en œuvre toute nouvelle procédure, en particulier celles qui évitent un démontage inutile pour examiner ou tester des composants.
Les techniciens doivent être en mesure de PROUVER qu’un composant est défectueux AVANT de le remplacer. Cela représente une perte de temps considérable et le remplacement inutile de nombreuses pièces en parfait état, dont le coût est répercuté sur le client ! Ce n’est pas une bonne pratique commerciale et cela nuit à l’image du secteur de la réparation automobile.
Trop de garages comptent encore sur un, trois ou cinq scanners pour tenter de localiser des problèmes qu’aucun d’entre eux n’est conçu pour détecter ! Bien sûr, ces outils ont leur utilité, mais les scanners sont des outils de diagnostic en série, avec des fonctionnalités limitées. Dans de nombreux ateliers, la première réaction du technicien lorsqu’on lui présente un véhicule en panne est de brancher le scanner, et c’est là que commencent tant de problèmes !
Les techniciens doivent réfléchir et agir comme des médecins. Un diagnostic doit commencer par une discussion, une « interrogation ». Il faut obtenir l’historique, comprendre toutes les possibilités, confirmer le problème du client et les conditions dans lesquelles il se présente. Éliminer ce qui n’est pas un problème. Tout cela doit être fait avant d’attendre l’aide d’un scanner.
Les scanners peuvent être utiles, ils peuvent nous induire en erreur, et ils ne pourront JAMAIS tout dire ! Un scanner peut afficher zéro code d’erreur, un code d’erreur ou des dizaines de codes d’erreur ; il peut communiquer avec certains modules mais pas avec d’autres. Les problèmes de communication nécessitent souvent que le technicien utilise un oscilloscope.
Les oscilloscopes étaient utilisés dans les garages bien avant les scanners, et ils étaient très efficaces ! Après trois décennies passées à essayer d’utiliser des scanners pour faciliter le travail des techniciens, nous sommes arrivés à un point où le scanner contribue souvent à semer la confusion dans l’esprit du technicien plutôt qu’à l’aider ! Cela s’explique en partie par les limites des outils, et en partie par le fait que le technicien ne sait pas toujours comment interpréter les lectures, ou qu’il existe des lacunes dans ce que le scanner est capable d’afficher, ou dans la manière dont il affiche les lectures.
Que le technicien utilise un scanner ou un oscilloscope, il est essentiel qu’il comprenne les limites de ces deux outils. Chacun a son utilité et tous deux sont indispensables dans tout atelier automobile.
Si certains considèrent que l’oscilloscope était autrefois principalement utilisé pour examiner les problèmes d’allumage ou électriques, ce n’étaient là que deux de ses nombreuses utilisations. Aujourd’hui, l’oscilloscope est largement utilisé pour étudier d’autres systèmes, notamment : les événements d’injection d’essence et de diesel, la pression, la compression, les problèmes mécaniques ou hydrauliques, le bruit et les vibrations, la température, la fréquence, etc. De plus, l’oscilloscope ne se limite pas à une utilisation avec les moteurs, ni aux voitures.
Les oscilloscopes éliminent le besoin de réaliser de nombreux tests intrusifs, qui peuvent ou non révéler un problème. En transformant les propriétés physiques en signaux électriques, l’oscilloscope nous permet de simplifier les tests, de gagner du temps et d’obtenir des résultats précis et concluants sur l’état ou le fonctionnement de nombreux composants différents ou de systèmes complets de véhicules, le plus souvent de manière non intrusive.
Le PicoScope est aujourd’hui l’oscilloscope le plus recherché au monde pour diagnostiquer les problèmes de tous les systèmes de tous types de véhicules. Ses nombreuses fonctions et son logiciel superbement conçu font du PicoScope un outil de diagnostic extrêmement puissant, ainsi que l’outil parfait pour enseigner et apprendre le fonctionnement des composants et des systèmes de tous types de véhicules.
Les apprentis et les techniciens en formation bénéficient aujourd’hui d’un avantage certain lorsqu’ils utilisent le PicoScope. Il est donc logique qu’ils continuent à utiliser ces outils puissants sur leur lieu de travail. La possibilité d’effectuer des mesures précises, de comprendre facilement tous types d’événements et de prendre des décisions concluantes sur les problèmes est motivante et gratifiante pour le technicien. Des résultats rapides et précis permettant d’effectuer des réparations correctives sont essentiels à la réussite de tout atelier.
Fumée noire, fumée blanche ou absence de fumée, PicoScope permet au technicien de comprendre rapidement tout type de problème, d’éviter les conjectures, d’éviter de remplacer des pièces réparables et de garantir l’efficacité des réparations dès la première tentative.
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